LES BESOINS EN OPHTALMOLOGISTES D'ICI 2030
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de novo (centres médico-technico-chirurgicaux ophtalmologiques). Les conventions et les partenariats
publics-privés doivent être facilités. Les mesures incitatives d’installation les plus efficaces seront celles
qui seront axées sur ces plateaux médico-technico-chirurgicaux.
(cet axe reste tout à fait pertinent bien que la situation ait peu changé depuis 2006. Il y a eu cependant un
développement des sociétés d’exercice libéral (SELARL). Une évolution pourrait venir de l’autorisation des centres
dits « autonomes » (en fait indépendants des blocs chirurgicaux des établissements de santé) où serait effectué
la plupart des actes chirurgicaux ophtalmologiques sous anesthésie locale et qui pourraient être rattachés à des
maisons de santé ou inclus dans des pôles de santé).
Au total, l’addition des effets des cinq trains de mesures permettra d’absorber un surcroît d’activité
de 40 à 50 % à l’horizon 2025‐2030, tout en soutenant l’adaptation progressive des cabinets
d’exercice libéral et des Services hospitaliers aux nouvelles normes imposées par la sécurité, aux
nouvelles exigences nées du progrès, et aux nouveaux besoins qui s’imposent à la pratique de la
spécialité.