LES BESOINS EN OPHTALMOLOGISTES D'ICI 2030
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Libérer les orthoptistes de certaines tâches pour lesquelles ils ne sont pas destinés (installation du
patient, nettoyage dumatériel par ex.).
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Apporter une aide substantielle aux médecins et accélérer l’évolution vers des structures médicales plus
importantes avec du personnel diversifié et qualifié.
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Généraliser les aides-opératoires pour les ophtalmologistes chirurgicaux (fonction ne pouvant être
occupée par les orthoptistes).
Graphique 12 :
L’équipe assistante future de l’ophtalmologiste
Les TASO peuvent être formalisés rapidement (un an). Pour booster le dispositif, les aides à la formation
seraient nécessaires : financement de contrats et de périodes de professionnalisation.
Un des atouts essentiels des TASO est de permettre une adaptation rapide aux besoins, sans avoir à créer
de véritables nouvelles professions qui ne pourraient prendre de l’ampleur qu’après un certain nombre
d’années vu la lourdeur des structures à mettre en place (cadre juridique, champ d’action, structures
enseignantes, nomenclature et cadre du remboursement,…). Or la pénurie de médecins va surtout être
difficile à gérer entre 2012 et 2025, il y a donc urgence à trouver des solutions efficaces, rapides et
modulables. Il est aussi à noter que les centres de formation des infirmières, des aides‐soignantes et des
secrétaires sont assez bien répartis sur le territoire et que l’on peut donc en trouver à peu près dans toutes
les zones, alors qu’il peut être problématique de faire venir des orthoptistes dans des villes secondaires vu
leur formation exclusive actuelle en CHU. Les perspectives d’emploi seraient de l’ordre de 3‐4000 en quinze
ans. Il ne faut pas opposer les TASO aux orthoptistes : il s’agit de deux modalités complémentaires d’aides
pour les ophtalmologistes, à moduler en fonction des situations et des besoins.